III) La transpiration
La transpiration joue un rôle indirect mais principal dans l’absorption d’eau par la plante, et ceci grâce au fait qu’elle est le moteur de la montée de sève. La transpiration se fait à deux niveaux
- Dans de moindre mesure au niveau de la cuticule des feuilles ; en effet on a vu dans les cours précédent qu’en milieu humide la cuticule présentait un réseau relativement lâche qui permettait une certaine perméabilité. La transpiration représente ici 5 à 10 % de la transpiration totale. On parle de transpiration cuticulaire
- La majorité au niveau des stomates ; on parle de transpiration stomatique
Un arbre peut transpirer jusqu’à 220 litres par heures. La transpiration des plantes est comparable à la transpiration qu’effectuerait 1/6 de la transpiration d’un plan d’eau de même taille
1) Mécanismes d’ouverture des stomates
La transpiration stomatique varie suivant l’ouverture et à la fermeture des stomates, liées aux différences de pressions osmotiques dans les cellules de garde. Les cellules de garde (donc les stomates) s’ouvrent ou se ferment selon les forces osmotiques qui correspondent aux variations de la concentration de potassium intracellulaire. Par augmentation des concentrations potassiques il y a formation d’un milieu hypertonique qui entraîne une turgescence des cellules de gardes, et ainsi une ouverture des stomates
Les cellules de garde ont des parois renforcées du côté interne qui délimite l’ostiole, et sont souvent accompagnées de cellules compagnes épidermiques, dépourvues de chloroplastes, avec lesquelles elles sont intimement en contact par leur face externe, permettant des échanges intercellulaire plus important
